13 août: " Le camping sauvage de luxe "
La nuit a été émaillée de nombreuses averses et
ce n'est qu'à 9 heures que la pluie s'est arrêtée. Départ
vers 11h30 sous un ciel avec beaucoup d'éclaircies nous permettant
de pédaler en t-shirt. Nous voila avec le plaisir de rouler de nouveau
dans un paysage superbe: torrent à gauche, cascades magnifiques à
droite. Devant nous, le plus long trajet sans camping officiel, soit 162 km.
Ce tronçon que nous avions déjà repéré
sur la carte en France a été déterminant pour le choix
d'une partie de notre équipement et encore plus pour notre préparation
psychologique car nous avions à affronter les rigueurs et difficultés
du " camping sauvage ". Seuls contre la nature. Au bout de 52 km,
que vois-je? Sundlaug. Mon islandais n'est pas très développé
mais ce mot-là m'a marqué comme un juron pour un enfant de maternelle.
Freins à patins et à disque ont été actionnés
simultanément et pendant qu'Anne tenait le vélo, j'ai vite couru
vérifier les heures d'ouverture. Jusqu'à 21 heures. En langage
des signes (car la maîtresse nageur ne parlait pas l'anglais, chose
exceptionnelle dans ce pays mais quand on fait du camping sauvage il faut
être préparé à tout.) j'ai demandé la permission
d'installer notre tente à côté sur le terrain de foot.
Dîner devant la tente (nouilles et thon pour la 10ème fois mais
après une journée de pédalage dans des conditions extrêmes,
n'importe quel repas fade a le goût d'un festin) puis trempette pendant
1h30 dans la piscine à 35,7° et le jacuzzi à 40,4°.
Et cette belle installation dans un village si petit que nous ne l'avons même
pas retrouvé sur la carte!
Entre Egilsstadir
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et Skjöldolfsstadir
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Maison enterrée
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Gigots en
confection
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Camping
sauvage
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