27 août:
" 500 km en une journée ! "
Debout à 6h30 sous un ciel sans nuage et déjà le soleil qui éclaire notre tente. Nouvelle visite du geyser, cette fois-ci doré par les premiers rayons et sans le harcèlement d'une nuée de touristes, habituellement aussi nombreux que les mouches de Myvatn. Petit déjeuner et tout de suite en route vers Gullfoss où nous étions aussi tout seuls pour admirer des chutes d'une autre personnalité et décorées d'un double arc en ciel. Cette nature est décidément bien impressionnante. La piste vers Landmannalagur a eu sur nous le même effet que tant d'autres coins d'Islande : des soupirs d'émerveillement et d'étonnement devant tant d'espace, de couleurs variées, de virginité naturelle, et de puissance. Que nous sommes petits! Nous avons dû faire demi tour au bout de 23 km à cause d'un gué. Yves aurait voulu passer mais la voiture n'étant pas assurée sur les pistes secondaires, ce serait idiot de prendre des risques. Mais sans grande frustration tant ce qu'on a vu avant était incroyablement beau. En début d'après-midi, gros dilemme: quelles photos effacer de notre carte mémoire pleine pour capter ces paysages exceptionnels. Nous avons dû faire des choix radicaux. Un peu plus tard, quel délice de rouler sur une portion de route en construction à 30 km/h au lieu de la parcourir à pied à 4 où 5! Et quelle chance nous avons eue encore une fois d'avoir la soirée et toute la matinée un ciel dégagé et une visibilité exceptionnelle. Sur le chemin de retour vers Reykjavik, nous avons fait un petit détour pour visiter des sources géothermales à 35 km e la ville. L'inquiétude que suscité le fort vrombissement de vapeur que crachait la terre était accentué par des panneaux d'avertissements du style américain ("Danger. Eau très chaude. Vous visitez ce site à vos risques et périls et sous votre seule responsabilité" .) La plume de vapeur montait des dizaines de mètres dans le ciel et il ne s'agissait là que de l'excédent non utilisé pour les besoins de la ville qui se paie le luxe, au moins pour certaines maisons privées, d'avoir le chauffage au sol... pour les trottoirs (découvert en passant à coté de travaux de voirie) !
La voiture rendue, nous nous sentions un peu désuvrés.
Plus de beaux projets pour le lendemain, plus d'efforts à fournir,
plus d'angoisses pour la direction du vent ou le risque de pluie! Après
le dîner, retour à l'Auberge de Jeunesse pour récupérer
la boite à vélo. Si, une dernière angoisse: elle n'était
plus dans le local où je l'avais laissée (avec permission) il
y a quatre semaines. La réceptionniste est venue à mon secours
et l'a retrouvée derrière la troisième porte fermée
à clef. Ouf! 3 heures pour démonter le vélo et le caser
soigneusement dans son écrin et au lit à minuit pour une dernière
nuit dans l'intimité rassurante de notre petite tente rouge.
Strokkur
juste avant d'exploser
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L'explosion
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Anne au
bout de l'arc en ciel
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Gullfoss
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Gullfoss
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Ferme avec
toit en herbe
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Champ de
lave
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Moutons
et montagne
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De retour
de Landmannalagur
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Ballots
de paille
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Station
géothermale
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